Dimanche 21-05 Départ pour Kuala Lumpur

A l’aéroport ils détectent un objet suspect dans nos bagages à main, un couteau ? Ils nous font déballer le sac et trouvent un sachet suspect. Il s’agit de notre sac de survie, de la bouffe au cas où, quoi : du pain de mie, du fromage… et mon couteau ! Je me rappelle avoir parlé avec ma mère d’amener mon couteau, mais je n’avais pas réalisé qu’il serait dans les bagages à main et à vrai dire, je l’avais oublié… pas elle. Bon, pas de bol mais pas grave non plus, les gars de la sécu me le mettent de côté et me filent un coupon pour aller le récupérer quand je reviendrai à l’aéroport. Voyage sans problème jusqu’à Kuala Lumpur ; de haut on croit que la Malaisie est truffée de champs de thés, on s’aperçoit qu’il s’agit en fait de palmiers, cultivés pour leur huile.

En passant, on voit un centre commercial assez particulier, il est fabriqué comme un monument Egyptien. Le gouvernement, musulman a interdit de mettre un sphinx ; ils ont donc changé la tête de lion en tigre...

Notre petit hôtel a été déniché par Juju qui a fait de la prospection pour sa famille en juillet ; il est bien situé car en plein centre-ville. Il n’est pas terrible mais bon, on n’est pas là pour la plaisance, d’autant qu’il n’est pas cher. Grâce au guide du routard et d’un autre plan, on repère tout ce qu’il y a à voir dans le centre de Kuala Lumpur et on se fait un itinéraire pour aujourd’hui et pour demain. Tout est tellement proche l’un de l’autre qu’on veut tout faire à pied.

A 15h00 on commence notre visite en nous dirigeant vers la gare, de style victorien et d’inspiration mauresque. En gros, c’est des britanniques qui l’ont construite en s’inspirant des Arabes. Plutôt sympa.

Ensuite, on continue notre chemin vers les musées. Ils valaient vraiment le coup ! Je ne suis pas vraiment musée, mais j’ai vraiment apprécié. Le premier était sur les habits traditionnels Malaisiens. Le second portait sur les aspects culturels et historiques de la civilisation malaisienne. Ils se sont vraiment déchirés pour les décors. A l’intérieur du musée était reconstitués des parties de rue, des scènes de pêche, etc. Une partie était également consacrée aux ombres chinoises, vraiment sympa !

Il y avait en plus une exposition amusante de véhicules divers et une partie sur des animaux empaillés (vraiment bien faire aussi).

On est repassés par la gare pour nous rendre au palais du gouverneur, d’inspiration également mauresque, bordé par un joli square. Le soir, c’est sympa, tout est illuminé.

En revenant, on passe faire un tour dans Chinatown ; les commerçants sont on ne peut plus collants, les stands on ne peut plus serrés et pas franchement intéressants : alternativement bouffe, fringues, montres, cds, montres et portefeuilles. J’en ai quand même profité pour m’acheter un portefeuille (que j’ai négocié sec) et une superbe montre adidas à 10 ringits. Étrangement, toutes les fonctionnalités de la montre sont opérationnelles ; moi tout ce que je demande c’est un truc qui donne l’heure. Je n’ai jamais de chances avec les montres et les lunettes, elles ne me tiennent jamais longtemps…