Semaine du 24-29

Publié le par gebus


On a envoyé un moment avant, un mail pour demander à Sures, le chef, quelques jours de congés pour pouvoir partir en Thaïlande et renouveler ainsi nos visas ; simple formalité car de toute façon on avait décidé de partir 4 jours. Comme on n’avait pas de réponse et que le prix des billets d’avion grimpait, on a acheté des billets quand même. On avait demandé conseil pour savoir comment faire pour lui demander d’être payé, la secrétaire Lina, très gentille nous a dit qu’elle s’en chargerait. Seulement après un mois, on n’avait toujours pas de nouvelles. De plus, on devait voir Sures pour lui demander si on est bien invités aux conférences de mi-mai : plusieurs de nos profs viennent en conférence ici et on nous avait promis si on était sage de les suivre partout (y compris dans les activités touristiques… ;) ). On prend donc notre courage à deux mains et on va voir Sures :
 

-          On demande pour la Thaïlande : pas de problème ! d’ailleurs il est aussi là-bas, pourquoi pas se faire une bouffe ensemble et monter avec lui dans sa grosse voiture ? Bon, on sait que c’est des paroles en l’air, mais on acquiesce benoîtement. En plus, il nous propose à dîner pour ce soir… bon deux heures plus tard il repasse pour nous dire que c’est annulé… (ce n’est que la 4ième ou 5ième fois qu’il nous invite…).

-          Bon, parti délicate, on met nos petits souliers et on demande pour la paye. Halala c’est pas de bol, mais l’université n’a pas d’argent pour les stagiaires cette année. C’est le paradoxe, ici c’est une boîte dans une université. Sur le statut de notre stage, on a dû faire valider par la boîte que notre statut était stagiaires de la boîte et pas de l’université (sinon, on n’avait pas droit aux bourses !). Mais pour rémunérer les stagiaires, c’est la fac en fait qui le fait ; ça tombe bien, elle n’a pas d’argent. Mais bon, Sures sort de son tiroir une jolie carotte : si on fait du bon boulot, il demandera à la boîte de nous donner de l’argent. On sait que Susu (le surnom qu’on lui donne…) est bourré de bonnes intentions à notre égard (apparemment d’après les collègues, il n’est sympa qu’avec les frenchies…) mais que comme c’est un homme très occupé, ses promesses tiennent des pensées d’un poisson rouge ; durée de validité de trois secondes…

 

-          Déçus, on demande pour la conférence ; il nous dit qu’il a rien contre, mais qu’il faut demander le financement à la boîte. Il appelle Shireen pour lui demander de s’en occuper. On saura plus tard que la réponse est niet…
On nous proposera de nous adresser directement au responsable des cordons de la bourse, qui est réputé être très gentil, mais un peu écoeurés, on abandonne.

 

Julien revient mercredi soir de Langkawi avec sa sœur Emilie et son copain David. On en profite pour passer la soirée à discuter. Ils ont passé des vacances très sympa apparemment : on a loupé pas mal de choses quand on était en conférence là-bas, notamment le snorkling (la plongée dans des eaux poissonneuses avec palme, masque, tubas). Ils ont même nagé à côté de petits requins et d’un barracuda ! Les bestioles sont gavées et pas du tout aggressives. 

Le lendemain, on les rejoint à Batu, on mange un poisson super bon dans un restau qu’Aline avait repéré avec son frangin et on se fait un tour du marché de nuit.

Vendredi soir, on va à notre restau préféré, les genres de sushis chinois (c’est pas des sushis car c’est pas du poisson cru ni du riz, mis c’est le truc le plus proche à quoi ça ressemble) et on se fait péter la panse. On continue la soirée en allant au Soho ; on monte et on se fait des parties de baby-foot en attendant que le billard se libère. Le baby-foot est frustrant ici, les balles glissent et les joueurs aussi ; mais bon, ça me permet d’avoir un prétexte pour toutes les bourdes que j’ai faites ;)

Au billard, on s’est tapé un grand moment de ridicule, c’était très bon ! On avait réservé trois parties, d’autres attendaient après nous. Je sais pas ce qui s’est passé, si c’est les « sushis » qui sont contre-indiqués ou s’il y avait quelque chose dans la tiger, mais, à six autour de la table de billard on a fait un festival de nullités. En moyenne, cinq minutes pour mettre une boule ! On arrivait pourtant à faire des coups infaisable, du style éloigner des boules à nous qui ne demandaient qu’à tomber dans le trou…

Sur les trois parties, on a quand même mis deux fois la boule blanche en même temps que la noire. Mais ce qu’il y avait de plus drôle, c’est que tout le monde se foutait de notre gueule (une douzaine de spectateurs) et ça nous faisait marrer nous aussi. A la fin, ils ont même commencé à se lasser de notre nullité. Franchement, même la première fois où j’ai joué au billard je me débrouillais mieux

Publié dans stage-en-malaisie

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J
vincent dit "dans un restau qu’Aline avait repéré avec son frangin"julien dit "je ne suis pas encore son frangin ;)"
Répondre
G
Je dis ça pour préserver les apparences, moi ;)